Charlie Winston : Curio City

Charlie Winston

Charlie Winston : Curio City
Charlie Winston : Curio City

Charlie Winston, l’artiste britannique découvert en 2009, aura passé deux ans à écrire Curio City, son troisième album. Installé à Londres, dans son home studio, il s’est lancé tout seul dans sa production, jouant lui-même de tous les instruments (à l’exception de la batterie) et faisant en sorte que ce nouvel album ressemble à l’homme qu’il est devenu. « Je voulais mettre plus de moi dans mes chansons, m’éloigner du personnage de Charlie Winston. Je me suis posé beaucoup de questions sur moi en tant qu’artiste, sur ce que je voulais représenter, là où je voulais aller… être le plus honnête possible. J’ai appris à canaliser mon énergie pour explorer une autre facette de moi-même. L’idée était d’aller ailleurs sans rien renier et le challenge de laisser parler la musique. »

Le dandy à chapeau et incroyable showman, qui a attiré l’attention de Peter Gabriel à ses débuts puis du milieu de la mode (Jean-Paul Gaultier, Trussardi, Jean-Paul Goude), a laissé tomber le costume pour parler de son temps, des relations complexes, de la vie dans une grande ville ainsi que de son évolution, personnelle comme artistique. Avec près de 700 000 exemplaires vendus de ces deux premiers albums Hobo et Running Still, le Britannique n’avait plus grand-chose à prouver au public. C’est à lui-même qu’il a eu envie de prouver des choses avec ce nouvel album. Pari réussi pour Curio City, l’album de Charlie Winston le plus personnel, efficace et abouti à ce jour. Ce disque représente ce que Charlie Winston est aujourd’hui, un artiste curieux et averti, fort de l’expérience acquise avec les années passées sur la route, qui pendant l’enregistrement s’est nourri de musiques comme alt-J (écouté en boucle pendant un road trip de quatre mois à travers l’Angleterre), Thom Yorke, Lorde, Chet Faker et aussi de beaucoup de musiques électroniques (Daft Punk, Aphex Twin, Autechre, Nils Frahm, Jon Hopkins). En deux ans, Charlie Winston a donc réussi à redéfinir son son. Gageure absolue pour tout artiste. Et comme il le chante sur Lately, le premier single addictif aux consonances analogiques, « This could be another soundtrack to your life »… La nouvelle bande-son de nos vies d’aujourd’hui donc… Acceptons-en l’augure.
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